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Zoélux propose des cultures de dinoflagellés, plancton bioluminescent du genre Pyrocystis


La lumière émise par bioluminescence est le résultat de réactions biochimiques faisant intervenir une enzyme, la luciférase et un substrat, la luciférine.



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: Globe décoratif bioluminescent
Contient une culture cellulaire de plancton bioluminescent du genre Pyrocsytis. Milieu de culture intégré.

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Plancton bioluminescent du genre Pyrocystis
Pyrocystis est un genre d'organismes planctoniques du groupe des dinoflagellés vivant dans les mers tempérées et chaudes de la planète.
On trouve ces espèces à l'état naturel en mer du Japon, dans le Pacifique et en Atlantique de la surface jusqu'à quelques mètres de profondeur.
Ces espèces d'une taille de 0,2 à 1 mm sont capables de produire de la lumière par bioluminescence en réagissant à l'agitation mécanique de l'eau.

Pyrocystis noctiluca est une espèce bioluminescente de forme ovoïde dont le diamètre est de 0,2 mm.

 

Pyrocystis fusiformis est l'espèce la plus grande du genre Pyrocystis. En forme de fuseau, elle peut dépasser 0,5 mm de long.

pyrocystis_500   pyrocystis fusiformis

Disponibles en deux volumes :
Zoerlen 200 : erlen contenant 200ml de culture / Prix unitaire : 69 Euros
Zoeflask 60 : flasque contenant 60 ml de culture / Prix unitaire : 39 Euros

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La bioluminescence est la faculté que de nombreux êtres vivants ont de produire de la lumière. Cette faculté peut être intrinsèque, c’est à dire que les êtres vivants possèdent eux-mêmes « la machinerie » biochimique leur offrant la faculté de produire de la lumière ou au contraire nécessiter l’intervention d’une autre espèce bioluminescente vivant en symbiose avec son hôte incapable de produire lui-même de la lumière. Ce phénomène extraordinaire et quasi-magique nous émerveille à chaque observation tant il nous paraît rare et étonnant. Pourtant, la bioluminescence est observable dans toutes les régions du monde, dans les airs, sur terre, sous terre et dans les mers depuis la surface jusque dans les abysses. Conservée par l’évolution chez le vivant, la bioluminescence est observable dans tous les règnes et embranchements du vivant depuis les bactéries jusqu’aux vertébrés. Quelque soit le groupe végétal ou animal, la bioluminescence fait appel à une seule et même réaction biochimique faisant intervenir deux molécules organiques : la luciférine et la luciférase. Cette façon de produire de la lumière naturellement et apparemment sans consommation d’énergie a bien entendu intéressé l’Homme de tout temps qui a cherché à comprendre et à reproduire ce phénomène pour sa propre utilisation. Si le mystère de la bioluminescence est aujourd’hui élucidé, il est encore difficile de s’en servir pour s’éclairer mais il existe d’autres applications comme dans le domaine médical ou l’émission de lumière par bioluminescence permet de guérir certaines maladies génétiques.

La luminescence est une émission de lumière dite « froide » par opposition à l'incandescence qui est dite « chaude ». Pour comprendre l’origine de la luminescence, il faut chercher à l’intérieur même de la matière et même au cœur des atomes qui la composent. L’émission de lumière par la matière résulte d’une excitation des atomes. Chaque atome étant constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électrons selon une trajectoire correspondant au niveau d’énergie de chaque électron. Dans la cas d’une excitation, c’est à dire d’un apport d’énergie supplémentaire, les électrons peuvent passer à un niveau d’énergie supérieur, c’est ce que l’on appelle la transition électronique. L’atome devient alors instable et la nature ayant horreur de ce qui est instable, le retour à une situation stable de l’atome est inéluctable. Les électrons ayant subi une transition vont retourner à leur niveau d’énergie initial ce qui va engendrer une restitution de l’énergie reçue lors de l’excitation sous forme d’émission de photons. Les photons étant des particules de lumière, la matière se met à briller.

On distingue différents types de luminescence en fonction du mode d’excitation initial qui peut être : électrique, chimique, mécanique ou lumineuse. Dans la nature, il est possible d’observer plusieurs formes de luminescence que l’on confond souvent mais dont l’origine et le mode de fonctionnement diffèrent. La phosphorescence et la fluorescence résultent d’une excitation de la matière par la lumière. Une matière phosphorescente absorbe l’énergie lumineuse (lumière d’excitation) et la restitue lentement sous forme de lumière phosphorescente (lumière d’émission). Dans le cas de la fluorescence, l’émission de lumière est rapide et s’arrête instantanément après l’exposition à la lumière d’excitation. A l’état naturel, il existe des métaux phosphorescents comme les aluminates de terres rares qui sont utilisées pour peindre les aiguilles de certains réveils ou de montres, ainsi que dans la fabrication de jouets lumineux. La fluorescence, quand à elle, est présente chez de nombreuses espèces animales, comme certaines anémones de mer des côtes françaises qui contiennent une protéine fluorescente verte dans leurs tissus. Cette protéine, lorsqu’elle est excitée par les ultra-violets solaires, restitue l’énergie reçu en émettant de la lumière fluorescente verte. On pense que cela protège l’anémone des rayons ultra-violets dangereux pour ses tissus.